En été, la Sérénissime étincelle sous le soleil, et on n’imagine pas cette ville étonnante plongée dans un brouillard hivernal. Sa beauté n’en devient que plus étrange et fantomatique, surtout lorsque le voyageur déambule dans ses ruelles, traverse des ponts qui se ressemblent tous (à part le Rialto, bien sûr), se met à l’abri sous des porches humides le long des innombrables canaux, ou erre dans des passages déserts et obscurs, enveloppé dans une brume qui crée une atmosphère particulière.
Le brouillard n’est pas exceptionnel à Venise. L’hiver enveloppe régulièrement la ville d’un voile plus ou moins dense qui lui donne des airs de film fantastique. Malgré les difficultés, la vie continue, les « vaporetti » (bateaux-bus qui assurent les transports en commun) poursuivent leurs navigations au son des cornes de brume, les livreurs acheminent les marchandises, les habitants vaquent à leurs occupations quotidiennes…
La Cité des Doges un jour disparaitra sous les eaux. Venise s’enfonce inexorablement dans la mer, et elle n’y survivra sans doute pas. Alors ne pas hésiter à découvrir le Grand Canal, San Marco et le palais des doges, à flâner dans le centre historique entièrement piétonnier, à parcourir les différents « sestiere » (quartiers), sans oublier de visiter les innombrables petites îles de la lagune, parmi lesquelles la Giudecca, Murano ou encore Burano.



Merci à Marie-Reine et René pour les photos.
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